Cette année encore, Rozenn intervient sur des journées complètes une fois par mois  pour vous apprendre toutes les techniques de couture. Ces journées techniques permettent de revoir les choses que l'on a oubliées ou que l'on n'a pas enregistrées. En plus de ces cours techniques, Rozenn donne aussi des cours de couture à la carte. Des cours que l'on peut acheter ou offrir à une amie qui a envie d'apprendre à coudre avec d'excellentes bases. Toutes les infos se trouvent dans notre onglet "ateliers" en cliquant ici

 

Apprendre les bases de la couture

Cabas, tee-shirt, veste, pochettes, pour coudre ces vêtements ou accessoires, il est important de maîtriser les différentes techniques. Ces cours permettent d'apprendre toutes les bases de la couture, en se faisant plaisir à travers la réalisation d'une pièce utile. "Sur chaque accessoire ou vêtement, il y a une progression technique, nous confie Rozenn lorsque nous la rencontrons fin septembre. Le biais, les poches, la fermeture à glissière, etc. Aujourd'hui mes élèves sont capables de coudre une veste de tailleur de style Chanel". Pour les débutantes, Rozenn commence toujours par leur apprendre la couture d'accessoires. Des projets qui ont l'avantage de se terminer rapidement. En moins de trois heures les élèves repartent avec leur premier projet terminé. C'est valorisant et la plupart de ses élèves sont épatées d'avoir réussi à coudre quelque chose pour la première fois en si peu de temps : "D'ailleurs, lorsqu'elles arrivent pour suivre leur deuxième cours, certaines ont déjà plein de commandes de leurs amies".

Une formation en haute-couture

Rozenn a cousu sa première robe à l'âge de 13 ans. Epatée par la capacité de coudre des choses avec trois fois rien de la couturière qui venait aider sa maman à raccommoder les vêtements de sa famille nombreuse, Rozenn dessinait tout le temps. De passage dans le quartier du Sentier à Paris (haut lieu de la confection textile) elle était passée montrer ses croquis à des professionnels de la mode. Ces derniers l'ont encouragée à s'inscrire dans une école pour apprendre la couture. Après un BEP en vêtements industriels qui lui a permis d'apprendre toutes les bases techniques, elle a enchaîné avec un BEP flou car elle souhaitait se former à la couture de costumes. Un tremplin pour entrer ensuite à l'école Albert de Mun réputée pour sa formation haute couture. Une formation en trois ans très dure pour quelqu'un qui venait de l'industriel comme elle, mais qu'elle a réussi.

De la haute-couture aux costumes de scène

S'ensuit un long stage chez Carven à Paris dans l'atelier flou. Puis une embauche aux "Costumes de Paris" où elle créera des costumes pour le cinéma, le théâtre, la télévision. Une période entrecoupée par un passage à l'atelier de l'Opéra Bastille où elle sera chargée notamment de coudre un gilet de scène pour le ténor Luciano Pavarotti. C'est aux "Costumes de Paris" qu'elle a travaillé sous la houlette de Sylvie de Ségonzac pour coudre (entre autres) les chemises de Claude Brasseur et Claude Rich pour le film "Le souper". Un travail récompensé par la profession puisque c'est pour ce film que Sylvie de Ségonzac a reçu le César des meilleurs costumes.

Par la suite, Rozenn travaillera pour le conservatoire de danse, puis pour la publicité, le festival interceltique ou le bal de la Rose à Monaco.

Des cours de couture à Grenoble

Depuis qu'elle a déménagé de Paris à Grenoble, Rozenn a réorienté son activité. Si il lui arrive encore parfois de créer des robes de mariée sur-mesures ou de coudre des costumes pour une compagnie de théâtre, elle enseigne surtout la couture dans différentes structures. Aussi bien vers chez elle, du côté de Brié et Angonnes, à Meylan qu'à la Maison de la couture à Grenoble. Elle y donne à la fois des cours techniques qui ont lieu une fois par mois et des cours libres où chaque élève apporte ce qu'elle veut coudre. Parmi ses élèves, nombreuses sont les femmes qui ont du mal à s'habiller en prêt-à-porter en raison de fortes différences entre le haut et la bas du corps : des grandes, des plus fortes, des très minces, etc. Là, elles ont enfin le plaisir de coudre des vêtements adaptés à leur morphologie et à retrouver le goût de s'habiller. Il y a aussi de nombreuses mamans qui souhaitent apprendre la couture lorsque s'annonce un premier enfant. Toute une génération qui n'a pas appris à coudre à l'école mais qui a vu et (souvent) admiré une grand-mère qui cousait. "Certaines sont très prises par leur travail et ont besoin de "sortir" quelque chose le temps d'une séance. C'est pourquoi les accessoires qui leur permettent d'apprendre toutes les techniques de base de la couture sont tant prisés. En fin de cursus, mes élèves arrivent à coudre une veste de style Chanel et c'est une grande fierté. L'année dernière j'ai formé 45 élèves de niveaux différents par groupes de quatre élèves au maximum. Certaines accrochent tout de suite, d'autres mettent plus de temps mais persévèrent. Parfois elles s'entraînent sur des trousses pendant plusieurs cours avant d'y arriver."

Pour vous inscrire à l'un des ateliers de Rozenn à la Maison de la Couture, vous pouvez consulter le planning ici et nous téléphoner pour réserver votre place.

Crédit photos : Rozenn Saby